Qui s’en souvient ? Durant la Première Guerre mondiale, l’Opéra de Lille fut brièvement occupé par les troupes allemandes… Le théâtre ne sera inauguré par la France que quelques années plus tard, en 1923.
Pour célébrer en musique une paix depuis longtemps retrouvée, c’est une troupe bien plus mélodieuse qui s’invite à Lille pour ce centenaire: celle des chanteurs du Studio de l’Opéra de Cologne. Au programme, bien entendu, de grands airs d’opéras français et allemands, de Weber à Massenet, en passant par Wagner et Bizet… Sans oublier, l’international Offenbach, né à Cologne, et emblème léger de l’opérette à la française.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
La Flûte enchantée : « Zu Hilfe! », « Hm! hm! hm! hm! / Der Arme kann von Strafe sagen »
Les Noces de Figaro : « Se vuol ballare, signor Contino »
Don Giovanni : « Non ti fidar, o misera »
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Der Freischütz : « Kommt ein schlanker Bursch gegangen »
Georges Bizet (1838-1875)
Carmen : « L’amour est un oiseau rebelle » ; « Nous avons en tête une affaire »
Gaetano Donizetti (1797-1848)
La Fille du régiment : « Ah ! mes amis, quel jour de fête ! »
Giacomo Meyerbeer (1791-1864)
Les Huguenots : « Nobles seigneurs, salut ! »
Hector Berlioz, (1803-1869)
Les Nuits d’été : « Le Spectre de la rose »
Richard Wagner (1813-1883)
Mignonne (lied)
Tannhäuser : « Romance à l’étoile du soir »
Jules Massenet (1842-1912)
Werther : « Va ! Laisse couler mes larmes »
Cendrillon : « Ah ! douce enfant »
Pauline Viardot-García (1821-1910)
Cendrillon : « Je viens te rendre à l’espérance »
Jacques Offenbach (1819-1880)
Les Contes d’Hoffmann : « Va pour Kleinzack ! »
La Périchole : « Ah ! quel dîner je viens de faire ! »
Les Contes d’Hoffmann : barcarolle
Avec
Alina König Rannenberg soprano
Tinka Pypker soprano
Maria Koroleva soprano
Ruth Häde mezzo–soprano
Tina Drole mezzo–soprano
Armando Elizondo ténor
Emanuel Tomljenovič ténor
William Socolof baryton-basse
Sarang Choi, Rainer Mühlbach piano
Dr. Axel Bornkessel présentation