La peinture de Watteau est une véritable leçon de musique : galante, car elle se tapit partout prête à faire surgir de la flûte le discours amoureux ; luxuriante comme ces paysages champêtres où paradent les sons mêlés de la musette, du cornet, ou de la vièle à roue ; allusive dans le délicieux clair-obscur des faux serments… Une leçon ? C’est bien plutôt un divertissement, une « fête galante », rythmée par les Ballets de village, Brunettes, Conversations galantes et autres Plaisirs champêtres que l’on doit à Boismortier, Chédeville, Couperin ou Rebel, et qui étaient très en vogue au XVIIIe siècle.
Avec
Solistes du Concert d’Astrée
Olivier Benichou flûte
Stéphanie Pfister violon
Jennifer Hardy violoncelle
Mathieu Dupouy clavecin