S’il était permis de parler de « sex-appeal lyrique », la formule conviendrait parfaitement à la soprano américaine Danielle de Niese. Physique de rêve, présence gracieuse, comédienne accomplie, danseuse chevronnée, chanteuse exceptionnelle… inutile de lui chercher le moindre défaut.
Elle a fait ses débuts à dix-neuf ans au Metropolitan Opera de New York aux côtés de Renée Fleming, Bryn Terfel et Cecilia Bartoli : elle interprète alors Barberine dans Les Noces de Figaro sous la direction de James Levine. Mais c’est la production de Giulio Cesare, mise en scène par David McVicar en 2005 à Glyndebourne, qui la propulse sur le devant de la scène internationale. Sa prestation lui vaut en effet le titre de « Cléopâtre de la décennie ».
Voix légère, agile, fraîche et sensuelle, elle donne vie à ses personnages avec un charisme et une spontanéité qui électrise la scène. Elle fait partie de ces artistes qui établissent une complicité immédiate avec leur public. Danielle de Niese se prête volontiers aux changements d’atmosphères musicales comme en témoigne ce récital exceptionnel : mélodies de Bizet, Grieg, Wolf, Poulenc et une deuxième partie résolument azzy placée sous le signe de Cole Porter et George Gershwin.
Avec
Danielle de Niese soprano
Julius Drake piano
Avec le parrainage du Crédit du Nord