C’est ce qu’on appelle « une nature ». Aussi généreuse qu’hypersensible et spontanée, déployant autant de force dramatique que de sens de l’humour, et dotée d’une voix ample, chaleureuse, semblant sans limites. La contralto québécoise Marie-Nicole Lemieux est une figure hors normes parmi les très grands noms de la scène lyrique.
De la Scala de Milan à Covent Garden, du Capitole à Salzbourg, elle a multiplié les succès, été Carmen et Azucena, quittant la scène en triomphe et en larmes, mais aussi capable de dire, de la Cassandre des Troyens : « Mon cher Berlioz, faut se la farcir ! » Elle est également une artiste plus que célébrée en récital, et donnera toute la mesure de son tempérament sans pareil dans une soirée dédiée à Gounod et Tchaïkovski. « Le chant doit être une expression de joie, ce qui explique pourquoi les artistes sont exubérants et aiment la vie, mais doivent également apprendre à se gérer et à calmer leurs ardeurs », explique cette diva ancrée sur terre et divine dans les airs.
Arie antiche
Francesco Durante (1684-1755), Danza, Danza
Christoph W. Gluck (1714-1787), O del mio dolce ardor
Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736), Se tu m’ami
Antonio Cesti (1623-1669), Intorno all’idol mio
Benedetto G. Marcello (1686-1739), Quella fiamma che m’accende
Charles Gounod (1818-1893)
Prière
Ô ma belle rebelle
Où voulez-vous aller ?
Au Rossignol
Sérénade
Francis Poulenc (1899-1963)
Les Banalités
Les Chemins de l’amour
Piotr Ilitch Tchaïkovski(1840-1893)
Six Romances, op. 6 :
« Pourquoi ? » (n° 5)
Six Romances, op. 38 :
« Sérénade de Don Juan » (n° 1)
« C’était au début du printemps » (n° 2)
« Pendant une fête brillante » (n° 3)
Sept Romances, op. 47 :
« Que le jour règne » (n° 6)
Avec
Marie-Nicole Lemieux contralto
Olivier Godin piano