Assoupissement, transe, fantasmes, visions nocturnes délirantes ou cauchemardesques : Les Quotidiennes déclinent en littérature les thématiques abordées dans l’opéra de Händel et les concerts du festival. Chaque lecture propose une correspondance intime entre la programmation musicale du jour et une sélection de textes.
Les chimères de L’Instant Donné (10 octobre.) prennent vie au gré des récits fantasmagoriques de Mikhaïl Boulgakov ou Henri Michaux.
Les illusions sonores de Justin Taylor au clavecin (7 octobre) se mêlent aux contes vertigineux de Jorge Luis Borges.
Quant aux mondes fabuleux de Simon-Pierre Bestion (9 octobre), ils trouvent écho dans les contrées lointaines d’Italo Calvino ou Jean Paul.
Le premier concert de La Tempête, Hypnos (7 octobre), accompagné d’un conte d’Andersen, vient sonder les grands sommeils.
Les métamorphoses nocturnes du Quatuor Ébène (15 octobre) sont précédées de celles d’un Lautréamont ou d’un Baudelaire.
Des contes de Grimm, des extraits de Schnitzler, Ovide ou Homère secondent les amours de Jupiter racontées par les solistes du Concert d’Astrée (12 octobre), les passions imaginaires chantées par Waed Bouhassoun (14 octobre) et les rêves amoureux dépeints par Sheva Tehoval (15 octobre).
Ces récitations trouvent entre elles une direction commune dans la figure de Sylvia Plath, dont les écrits introduisent ou concluent chaque séance, tel un fil d’Ariane. Deux comédiennes et un comédien incarnent tour à tour ces lectures, sobrement mises en espace dans la Rotonde par Raphaëlle Blin, musicologue et dramaturge.
Laura Bauchet, Simon Decobert, Carine Goron comédiens, en alternance
Raphaëlle Blin conception du programme
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