Équipe artistique

Bassem Akiki — Direction musicale

© Ksawery Zamoyski

Bassem Akiki est un chef d’orchestre et compositeur libano-polonais. Il fait ses débuts à l’âge de 24 ans en dirigeant La traviata à l’Opéra de Wrocław, où il est chef en résidence jusqu’en 2013. Il développe son répertoire, allant de Don Giovanni à des œuvres récentes comme Powder Her Face de Thomas Adès. Il se spécialise ensuite dans le répertoire contemporain et dirige des premières mondiales, notamment We Are The Lucky Ones de Philip Venables et Animal Farm d’Alexander Raskatov à l’Opéra national des Pays-Bas – Prix de la meilleure création 2023 aux International Opera Awards. Régulièrement invité à La Monnaie de Bruxelles, il y dirige les premières mondiales de Medúlla de Björk, Orfeo & Majnun de Moneim Adwan, Dick van der Harst et Howard Moody, Frankenstein de Mark Grey et On purge bébé de Philippe Boesmans. Récemment, il fait ses débuts avec les Orchestres philharmoniques de Varsovie, Rotterdam et des Pays-Bas, à l’Opéra royal du Danemark, à l’Opéra national de Finlande, à la Ruhrtriennale et au Théâtre du Châtelet. Parmi ses collaborations à venir, citons le Royal Opera House de Londres. Bassem Akiki est également un spécialiste des influences musicales entre Orient et Occident et donne des conférences sur ce sujet.

Anna Smolar — Mise en scène

© Karolina Jóźwik

Anna Smolar est une metteuse en scène, dramaturge et traductrice franco-polonaise. Elle grandit en France, étudie la littérature à la Sorbonne. Elle travaille principalement en Pologne ces dernières années (Nowy Teatr et TR Warszawa à Varsovie, Stary Teatr à Cracovie), mais aussi en Allemagne et en Lituanie. Avec des projets comme Halka, elle déconstruit des mythes nationaux ; elle porte à la scène des textes contemporains d’auteurs français comme En finir avec Eddy Bellegueule d’après Édouard Louis et Yoga d’Emmanuel Carrère, mais aussi des créations originales comme Erasmus ou Hungry Ghosts au théâtre Kammerspiele de Munich. Plus récemment, elle met en scène Orphée, un spectacle sur le deuil et sa dimension politique, au TR Warszawa, et un mini-opéra basé sur Antigone à Molenbeek de Stefan Hertmans au Théâtre dramatique de Varsovie. Multi-récompensée, elle reçoit notamment le Prix de la mise en scène pour Mélodrame au Festival international Boska Komedia à Cracovie en 2023 et le prix Swinarski pour Une femme seule en 2025.

Anna Met — décors

Julia Kornacka — costumes

© DR

La Polonaise Julia Kornacka étudie le stylisme à l’Académie des Beaux-Arts de Łódź. Elle travaille pour le théâtre et l’opéra auprès des plus grandes institutions de Pologne, d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche, ainsi qu’avec le Gran Teatre del Liceu de Barcelone et l’Opéra national de Lyon.

Elle collabore avec des metteurs en scène tels qu’Ewelina Marciniak, Wojtek Klemm, Anna Badora, John Fulljames, Michał Zadara, Barbara Wysocka, Krzysztof Garbaczewski et Monika Strzępka.

En 2020, elle reçoit le prix Thalia Freunde, décerné aux jeunes talents dans l’art du costume.

Felice Ross — lumières

© DR

Felice Ross conçoit des lumières pour le théâtre, l’opéra, la danse et les installations artistiques. Elle travaille pour les plus grandes scènes en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Corée, Israël et Afrique du Sud. Ces dernières saisons, elle signe les lumières de Tosca, du Grand Macabre et de Kátia Kabanová au Bayerische Staatsoper de Munich, de Rusalka au Staatsoper Berlin, de Ombra à l’Opera Ballet Vlaanderen et de Salomé au Grand Théâtre de Genève.

En 2018, elle est nommée « Companion » du Liverpool Institute for Performing Arts par Sir Paul McCartney.

On a pu voir son travail à l’Opéra de Lille en 2017 dans Il trionfo del Tempo e del Disinganno de Händel mis en scène par Krzysztof Warlikowski.

Paweł Sakowicz — chorégraphie

© Filip Preis

Paweł Sakowicz est chorégraphe et danseur. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire de la danse et aux questions d’appropriation culturelle dans la chorégraphie. Parmi ses œuvres, citons Jumpcore (Galerie nationale d’art Zachęta), Masakra (Nowy Teatr), Amando (Musée national de Varsovie), Imperial (Teatrhéâtre Komuna Warszawa), Fatamorgana (Studio Hrdinu à Prague), Boa (Stary Teatr à Cracovie), Laguna (TR Warszawa) et Storm (Palais Sapieha à Vilnius, Pavillon de la danse à Varsovie). Ses œuvres sont également présentées au Festival Divine Comedy, au Festival Santarcangelo, au Zürcher Theater Spektakel, au Warsaw Gallery Weekend, au Festival Sirenos, à la Biennale de danse du Val-de-Marne, au Musée d’art moderne de Varsovie, au Muzeum Susch, au Kunsthaus Hamburg, au Tramway Glasgow, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, au CAC New Orleans, au NYU Skirball et au Bohemian National Hall à New York. Il collabore régulièrement avec Anka Herbut, Anna Smolar et Łukasz Twarkowski.

Natan Berkowicz — vidéo

© DR

Diplômé de l’École nationale de cinéma de Lodz, en Pologne, Natan Berkowicz est un artiste visuel et numérique, vidéaste et créateur d’« anti-réalités » sombres et fortement retouchées. Dans ses productions, il utilise principalement la technique de superposition d’images et de collages numériques, obtenant un effet d’images rémanentes. Il explore les possibilités scéniques de l’intelligence artificielle générative, de la 3D, du cinéma et de la photographie.

Il crée les décors visuels de plus de 80 pièces de théâtre et opéras en Pologne, en Allemagne, en Suisse, en Suède et en France. Il collabore avec des artistes et des festivals de musique, produit des clips musicaux et des animations visuelles pour des concerts.

Virginie Déjos — cheffe de chœur

© Anemone

Virginie Déjos est à la fois pianiste, diplômée du Conservatoire royal de Bruxelles, et cheffe d’orchestre, formée à l’École normale de musique de Paris.

Elle dirige de nombreux concerts, notamment la première mondiale du Requiem de Rémi Guillard, ainsi que des opéras, tels que L’Or du Rhin de Wagner, Werther de Massenet et Les Enfants terribles de Philip Glass.En tant que pianiste, elle se produit comme soliste, dans le cadre de récitals lyriques et au sein de formations de musique de chambre. Elle joue Les Oiseaux exotiques avec l’Orchestre deStuttgartet le Quatuor pour la fin du temps lors du Festival Messiaen de Stuttgart. Fidèle ambassadrice de la musique française, elle fonde en 2021 avec l’Institut français de Stuttgart un festival de musique de chambre et enregistre un large répertoire de compositeurs français avec des membres de l’Orchestre de Stuttgart.

À l’Opéra de Lille, elle s’est produite au piano avec Rachael Wilson et Katia Ledoux pour le concert « Chants d’amour et de mort »’ en septembre. Nous la retrouverons comme directrice musicale de la nouvelle production des Enfants terribles en mars.

Nicolas Chesneau — chef de chant

Nicolas Chesneau étudie l’accompagnement vocal et se forme en direction d’orchestre au Conservatoire national supérieur de Paris. Il est chef de chant et/ou assistant auprès de Jean-Claude Malgoire, avec l’Institut français en Bulgarie, aux Opéras de Dijon et Marseille, à l’Opéra Bastille et à la Monnaie de Bruxelles. À l’Opéra de Lille, il intervient sur de nombreuses productions, dont récemment Pelléas et Mélisande avec François-Xavier Roth, Tristan et Isolde avec Cornelius Meister et Faust avec Louis Langrée. Il collabore avec Peter Rundel, qu’il assiste à la Ruhrtriennale et aux Wiener Festwochen, et avec Emilio Pomàrico qui l’invite comme assistant au Festival d’Aix-en-Provence pour la création de Pinocchio de Boesmans. En tant que directeur musical, il donne Curlew River de Britten et Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Dijon, Alice de Franceschini et Là-haut de Maurice Yvain au Théâtre de l’Athénée, ainsi que Les Incrédules,nouvelle création de Samuel Achache à l’Opéra national de Lorraine et au Festival d’Aix-en-Provence.

Flore Merlin — cheffe de chant

Rémy Berthier — effets magiques

© Thomas O’Brien

Rémy Berthier est illusionniste et mentaliste. Après une formation universitaire en arts du spectacle et un compagnonnage artistique avec la compagnie de magie nouvelle Le Phalène, il complète sa formation au Centre National des Arts du Cirque. Directeur artistique de la compagnie Stupefy, il conçoit des projets qui utilisent la magie comme un outil pour créer du dialogue et stimuler l’esprit critique. Il hybride souvent la magie avec d’autres disciplines. Ses spectacles vont du cabaret magique contemporain (Les Illusionnistes) à l’autofiction Swami, mêlant fakirisme et réalité virtuelle, créée en 2026 au Théâtre de Montreuil. Diplômé maître praticien en hypnose, il place cette discipline au cœur d’Hallucination, spectacle interactif autour de l’hypnose contemporaine. Parallèlement, il intervient comme consultant en effets magiques, aussi bien pour le spectacle vivant (Royal Danish Theatre, compagnie Les Brigands) que pour d’autres secteurs (musée du Louvre, ministère de l’Intérieur).

Miron Hakenbeck — dramaturgie

Interprètes

Josefin Feiler (soprano) — Chloé, Le Chat

© Andrew Bogard

Josefin Feiler étudie le chant à l’université de musique et de théâtre de Leipzig et remporte le concours Jugend Europera. Après deux saisons à l’Opéra Studio, elle intègre la troupe de l’Opéra de Stuttgart, où elle entame sa dixième saison. Parmi ses engagements récents, citons le rôle-titre de Dora de Bernhard Lang, élue création de l’année par le magazine Opernwelt en 2024, Ännchen dans Der Freischütz à l’Opéra du Rhin, la partie de soprano dans Jakob Lenz au Festival d’Aix-en-Provence, Ilia dans Idomeneo au Festival de Lucerne, et Olivia dans la création de Ich ersehne die Alpen d’Hèctor Parra à Barcelone et Madrid (CD paru chez Naxos). La saison dernière, elle chante la Première Dame dans La Flûte enchantée, Jenny Hill dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, et participe à la création de Der rote Wal de Vivan et Ketan Bhatti à l’Opéra de Stuttgart. Parmi ses engagements à venir, citons la création mondiale de Station Paradisio de Sara Glojnarić à Stuttgart en mai 2026.

Cameron Becker (ténor) — Colin

© DR

Originaire du Kansas, Cameron Becker est diplômé du Mozarteum de Salzbourg et de l’université de l’Arizona. D’abord membre de la troupe lyrique du Théâtre de Ratisbonne, il intègre ensuite celle du Théâtre de Karlsruhe jusqu’en 2021. Parmi ses engagements récents figurent Tamino dans La Flûte enchantée et Pulcinella de Stravinsky à Rome, le peintre dans Lulu de Berg et Le Paradis et la Péri de Schumann à Vienne, ou encore Walther dans Tannhäuser et Bob Boles dans Peter Grimes de Britten à La Fenice. Au cours de la saison 2025-26, il est notamment Erik dans Le Vaisseau fantôme à l’Opéra de Leipzig.

Katia Ledoux (mezzo-soprano) — Alise

© Silia Eleftheriadou

La Française Katia Ledoux étudie le chant a Graz, en Autriche. En 2018, elle reçoit le Prix de la presse au Concours IVC de Bois-le-Duc ; l’année suivante, elle est primée aux Concours Belvedere et Viñas. En 2024, elle est nominée pour le prix Rising Star aux International Opera Awards.

Au cours de la saison 2024-25, à l’Opéra national des Pays-Bas, elle fait ses débuts en Messagiera dans Le lacrime di Eros dirigé par Raphael Pichon et mis en scène par Romeo Castellucci, et chante Makuba dans Anansi de Neo Muyanga. Elle interprète également Ježibaba dans Rusalka de Dvořak à l’Opéra de Stuttgart. En tant que membre de la troupe du Volksoper de Vienne, elle est Carmen dans la mise en scène de Lotte de Beer, Frau Reich dans Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai, la Troisième Dame dans La Flûte enchantée, le prince Orlofsky dans La Chauve-Souris et Martha dans Iolanta de Tchaïkovski. En juin 2024, elle a fait ses débuts a Covent Garden en interprétant Bersi dans Andrea Chenier de Giordano sous la baguette d’Antonio Pappano.

Elmar Gilbertsson (ténor) — Chick

© Joris van Egmond

Le ténor islandais Elmar Gilbertsson est membre de la troupe de l’Opéra de Stuttgart de 2018 à 2025. Il y interprète, entre autres, le Prince dans L’Amour des trois oranges de Prokofiev, Pylade dans l’Iphigénie en Tauride de Krzysztof Warlikowski, Narraboth dans Salomé de Strauss mise en scène par Kirill Serebrennikov, et frère Massée dans Saint François d’Assise de Messiaen. Il incarne également Mime dans L’Or du Rhin de Wagner sous la direction de Teodor Currentzis à la Ruhrtriennale, où il revient en 2024 dans le rôle de Čerevin dans De la maison des morts de Janáček mis en scène par Dmitri Tcherniakov. Il chante le chevalier de La Force dans Dialogues des Carmélites à La Haye, et Monostatos dans La Flûte enchantée de Romeo Castellucci à La Monnaie de Bruxelles.

En 2025-26, il fait ses débuts au Komische Oper Berlin en Zinovy dans Lady Macbeth de Mtsensk de Chostakovitch dans une nouvelle production de Barrie Kosky. On le retrouvera à l’Opéra de Lille pour La Flûte enchantée en mai 2026.

Edwin Crossley Mercer (basse) — Nicolas

© Julien Benhamou

Le Franco-Britannique Edwin Crossley‑Mercer fait ses débuts en 2006 dans Don Giovanni. D’abord axé sur Mozart, Rossini, Händel et Rameau, son répertoire s’enrichit aujourd’hui de compositeurs comme Beethoven, Berg, Britten, Strauss, Verdi ou Wagner, avec une affinité particulière pour la musique française de Berlioz, Gounod, Massenet et Meyerbeer. Sa grande polyvalence vocale et dramatique le conduit à chanter Biterolf dans le Tannhäuser de Romeo Castellucci à Salzbourg, Osiris dans Moïse et Pharaon de Rossini sous la direction de Daniele Rustioni à Lyon, et le roi de France dans Lear d’Aribert Reimann mis en scène par Christoph Marthaler à Munich. Parmi ses nombreux rôles, citons également Don Alfonso dans Così fan tutte à Munich, Colline dans La Bohème avec l’Orchestre National de Lille, ou encore Hidraot dans Armide de Lully dirigé par Christophe Rousset à l’Opéra-Comique.

Natasha Te Rupe Wilson (soprano) — Isis

© Matthias Baus

La soprano néo-zélandaise Natasha Te Rupe Wilson étudie le chant à l’université d’Auckland et au conservatoire de San Francisco, avant d’être engagée comme artiste en résidence à l’Opéra de Pittsburgh. Elle remporte de nombreuses récompenses, dont les prix Dame Malvina Major et Circle 100. Elle fait ses débuts européens en 2022 dans Rusalka à l’Opéra de Stuttgart, où elle intègre ensuite l’Opéra Studio puis la troupe principale. Elle y chante notamment Nannetta dans Falstaff, Thibault dans Don Carlos, Ännchen dans Der Freischütz et le rôle-titre de Zaïde. Elle interprète aussi Pamina dans la célèbre production de La Flûte enchantée par Barrie Kosky, pour laquelle on la retrouvera à l’Opéra de Lille en mai 2026. Sa discographie comprend l’enregistrement en première mondiale de cinq poèmes de Katherine Mansfield composés par Janet Jennings, figurant sur l’album The Earth Child avec la pianiste Somi Kim (Atoll Records).  

Natasha Te Rupe Wilson a été membre du programme Dame Kiri Te Kanawa et continue à bénéficier du soutien de la Kiri Te Kanawa Foundation.

Robin Neck (ténor) — Pégase, Le Prêtre, Le Sénéchal

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Né à Karlsruhe, en Allemagne, Robin Neck étudie le chant à l’université de musique de Stuttgart auprès du professeur Teru Yoshihara. Il suit également l’enseignement de David Jones, Neil Shicoff, et Margreet Honig. Il reçoit le Premier Prix de la Lotte-Lehmann-Stiftung et il est finaliste du Concours international Antonín Dvořák.

Parmi ses engagements récents figurent Le Joueur de Sergueï Prokofiev au Staatsoper de Stuttgart et Matsukaze de Toshio Hosokawa au Bayerische Staatsoper. Il se produit aussi en récital à Berlin, Zurich, Leipzig, Munich et Stuttgart, avec le Reutlingen Symphony Orchestra, le Stuttgarter Choristen et le Ravensburg Symphony Orchestra, entre autres. Des tournées le mènent également en Suisse, en Italie et en Russie.

Son premier CD, Made in Europe, sorti en 2024 en collaboration avec la pianiste Doriana Tchakarova, est nominé pour le Prix allemand de la critique discographique.

Maurel Endong (baryton-basse) — Jésus, Le Directeur de la fabrique

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Né au Cameroun, Maurel Endong étudie le chant à Douala auprès de Jacques-Greg Belobo puis au conservatoire de Marseille dans la classe de Magali Damonte. Il obtient le 2e prix au Concours international de chant d’Arles en 2024 et le 3e prix dans la catégorie Opéra au Concours international des Voix Lyriques d’Afrique en 2022.

Il interprète la 9e Symphonie de Beethoven, le Requiem et la Messe du Couronnement de Mozart, la Messe en ré de Dvorak, le Messie de Haendel, le Requiem de Fauré et la Petite Messe Solennelle de Rossini à Aix-en-Provence. Parmi ses engagements récents figurent le Comte Ribbing dans Un ballo in maschera à l’Opéra de Marseille et le Docteur Grenvil dans La Traviata à l’Opéra de Tours.

Au cours de la saison 2025-26, il est notamment le Marquis d’Obigny dans La Traviata à l’Opéra de Montpellier,MonteronedansRigoletto à l’Opéra de Marseille, et Grégorio dans Roméo et Juliette au Théâtre des Champs-Élysées.

Matthieu Lécroart (baryton-basse) — Coriolan, Prof. Mangemanche

© Marine Lécroart

Passionné depuis l’adolescence par l’art lyrique et les langues étrangères, Matthieu Lécroartchante tout d’abord dans une maîtrise, puis étudie le chant lyrique à Paris, notamment au Conservatoire national supérieur avec Christiane Eda-Pierre. La musique baroque, Mozart, l’opéra français et la mélodie sont ses répertoires de prédilection. Quelle que soit l’œuvre qu’il aborde, il y recherche toujours le plaisir de l’acteur et du musicien. Ses rôles favoris sont Figaro (chez Mozart), Leporello (Don Giovanni), Méphistophélès (La Damnation de Faust), Rigoletto, Pandolfe (Cendrillon de Massenet), Golaud (Pelléas et Mélisande) et le Docteur (Vanessa de Barber). Les rôles rêvés ? Les quatre Diables des Contes d’Hoffmann et Falstaff ! Il se produit dans de très nombreux théâtres et lieux de concert, en France comme à l’étranger. Parmi ses rencontres déterminantes : William Christie, Pierre Jourdan, Olivier Py, Hervé Niquet, Alexandre et Benoît Dratwicki, Clément Hervieu-Léger et Raphaël Pichon.

Małgorzata Gorol (actrice) — La Souris

© Natan Berkowicz

Małgorzata Gorol est une actrice polonaise, présente au théâtre, au cinéma et à la télévision. Diplômée de l’Académie nationale de théâtre de Cracovie, elle est membre de la troupe du Teatr Polski de Wrocław de 2013 à 2016, puis rejoint le Stary Teatr à Cracovie. Elle travaille avec les metteurs en scène les plus importants de Pologne, notamment Krystian Lupa. Reconnue pour sa grande intensité émotionnelle, elle reçoit de nombreuses récompenses pour ses rôles dans les pièces d’Elfriede Jelinek, notamment le prix Leon Schiller en 2016 pour Śmierć i dziewczyna (La Jeune Fille et la Mort). Le film Backwards (titre original : Śubuk, 2022), lui vaut une reconnaissance internationale et le Prix d’interprétation féminine au Festival international du cinéma d’auteur de Rabat au Maroc.

Rémy Berthier — Le Pharmacien (rôle parlé), comédien, magicien

© Thomas O’Brien

Rémy Berthier est illusionniste et mentaliste. Après une formation universitaire en arts du spectacle et un compagnonnage artistique avec la compagnie de magie nouvelle Le Phalène, il complète sa formation au Centre National des Arts du Cirque. Directeur artistique de la compagnie Stupefy, il conçoit des projets qui utilisent la magie comme un outil pour créer du dialogue et stimuler l’esprit critique. Il hybride souvent la magie avec d’autres disciplines. Ses spectacles vont du cabaret magique contemporain (Les Illusionnistes) à l’autofiction Swami, mêlant fakirisme et réalité virtuelle, créée en 2026 au Théâtre de Montreuil. Diplômé maître praticien en hypnose, il place cette discipline au cœur d’Hallucination, spectacle interactif autour de l’hypnose contemporaine. Parallèlement, il intervient comme consultant en effets magiques, aussi bien pour le spectacle vivant (Royal Danish Theatre, compagnie Les Brigands) que pour d’autres secteurs (musée du Louvre, ministère de l’Intérieur).

Yohann Baran — danse

© DR

Yohann Baran débute la danse classique au conservatoire de Nancy, avant d’intégrer l’École du Ballet du Nord à Roubaix puis l’École du Cndc d’Angers. Durant sa formation, il remporte le concours Shake Shake Shake #3 avec Thymbra, un solo autour du mouvement frénétique et de l’épuisement.

Depuis 2017, il collabore avec Jérôme Bel, Régis Obadia, Aurélien Richard, Daniel Larrieu, Sylvain Groud et la compagnie Sine Qua Non Art. En 2021, il rejoint Pierre Rigal (Hasard, Ballet Jogging).

Depuis 2023, il participe aux créations de la compagnie San.Toor (Composons notre histoire, Nos Abysses, Performe mon corps). En parallèle, il développe son propre travail chorégraphique et crée en 2024 Jay, une pièce explorant l’érotisme, le twerk et l’épuisement du mouvement.

Camerone Bida — danse

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Originaire de Roubaix, Camerone Bida est danseur, chorégraphe et musicien. Il se forme en danse et en musicologie à l’université Lille puis à l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris. Il développe un langage hybride entre breakdance, danse contemporaine et théâtre physique. Son travail explore la contrainte du corps et l’interaction entre mouvement, son et technologie. Interprète au sein de la compagnie d’Olivier Dubois, il crée également ses propres pièces au sein de sa compagnie RTAB, où il mêle composition musicale, scénographie et dispositifs interactifs.

Parallèlement, il compose pour la scène et mène un travail de recherche sur la performance augmentée. Il collabore régulièrement avec des institutions françaises et internationales, notamment l’Opéra de Lille pour La Chauve-Souris en 2024.

Clara Brunet — danse

© DR

Clara Brunet se forme à l’École nationale de danse de Marseille, puis au Cannes Jeune Ballet, où elle obtient le diplôme national supérieur de danseuse interprète en classique et contemporain. 

Elle rejoint ensuite le CCN – Ballet de Lorraine, où elle participe à de nombreuses créations et travaille sur un vaste répertoire avec divers chorégraphes. Elle poursuit son parcours d’interprète auprès de chorégraphes tels que Lohan Jacquet – compagnie Nahlo, Damien Jalet, Paula Rosolen – compagnie Haptic Hide, ou encore Maud Le Pladec. Elle participe à plusieurs productions d’opéras en Europe. 

En parallèle de son activité d’interprète, elle développe une pratique de pédagogie et de transmission, et met son regard extérieur au service de projets en tant qu’assistante chorégraphique. 

Florie Laroche — danse

© Emma Briant

Florie Laroche est danseuse, chorégraphe, pédagogue et artiste plasticienne. Elle se forme en danse classique, jazz et contemporaine au conservatoire de Toulon, et suit des études en histoire de l’art à la Sorbonne. Elle rejoint ensuite l’Institut supérieur des arts et des chorégraphies au sein des Beaux-Arts de Bruxelles afin d’approfondir ses interrogations sur le corps en mouvement en relation avec d’autres médiums. Elle danse sous la direction d’artistes comme Frank Micheletti, Régine Chopinot et Adriano Wilfert Jensen. Elle rejoint la compagnie Presque Rien en 2022 et cocrée Piski (2025), la première pièce du collectif. Elle participe également à la création et à l’interprétation d’une chorégraphie immersive pour le défilé de mode du Printemps à l’Opéra de Lille (2025).

Diplômée d’État en tant que professeure de danse contemporaine, Florie Laroche interroge dans ses projets artistiques et pédagogiques la place et le rôle du spectateur face à l’art, par le biais de créations plastiques, scénographiques, performatives et immersives. 

Chœur de l’Opéra de Lille

© Simon Gosselin

Le Chœur de l’Opéra de Lille, créé à la fin de l’année 2003, est composé d’un noyau de 24 chanteurs professionnels issus, pour plus de la moitié, de la région Hauts-de-France. Conformément à son projet artistique, l’Opéra de Lille a constitué un chœur non permanent, ce qui permet de l’adapter aux différentes formes de spectacles tout en créant une unité et une cohésion d’ensemble. Ainsi, les chanteurs sont appelés à se produire sur les grandes productions lyriques de l’Opéra, mais aussi en formation de chambre. Depuis 2004, le Chœur de l’Opéra de Lille se produit dans différentes villes de la région et dans le cadre des Belles Sorties de la Métropole Européenne de Lille, en proposant des programmes réunissant des œuvres allant du 20e au 21e siècle. Les artistes du Chœur animent également, tout au long de la saison, des ateliers de chant et de médiation culturelle au sein de l’Opéra et hors les murs. En outre, ils participent régulièrement aux ateliers et concerts Finoreille. Yves Parmentier a dirigé le Chœur de l’Opéra de Lille de 2003 à 2023. Pour lui succéder, la direction musicale et artistique du chœur a été confiée à Mathieu Romano, également fondateur et directeur artistique de l’ensemble Aedes, très impliqué dans le développement du chant choral en Hauts-de-France.

Orchestre National de Lille

© Ugo Ponte

Depuis près de 50 ans, l’Orchestre National de Lille s’est imposé comme une référence, défendant l’excellence musicale auprès de tous les publics. Il a joué dans plus de 250 communes des Hauts-de-France et dans 30 pays sur quatre continents. Créé par la Région, l’État et Jean-Claude Casadesus, il donne son premier concert en janvier 1976. Alexandre Bloch prend la direction musicale en 2016, puis Joshua Weilerstein lui succède. Fort de 100 musiciens, l’ONL défend un projet ambitieux centré sur la musique symphonique. Fidèle à sa mission de diffusion, il interprète le grand répertoire et la création contemporaine. Afin de s’ouvrir au plus grand nombre et de favoriser la diversité de ses publics, il propose des formats innovants et une large palette d’actions pour accompagner les auditeurs. Doté d’un studio numérique, l’ONL crée sa salle virtuelle en 2020, proposant des concerts gratuits en streaming. Ce dispositif reçoit en 2023 le Prix de l’innovation de Radio Classique. Ses enregistrements chez Alpha Classics, Pentatone, Evidence, La Buissonne ou Naxos sont salués. La Voix humaine avec Véronique Gens, So Romantique ! avec Cyrille Dubois et Bartók avec Amihai Grosz ont reçu de prestigieuses distinctions.

L’Orchestre National de Lille est une association subventionnée par le ministère de la Culture, le conseil régional Hauts-de-France, le Département du Nord, la Métropole Européenne de Lille et la Ville de Lille.