Hanté par quelques grandes figures du romantisme et de l’expressionnisme (Schumann, Hölderlin, Trackl), par les thèmes de la folie, du dévoilement et de la mort, Heinz Hölliger a construit une œuvre tout à fait singulière, où l’expression brûlante le dispute au dépouillement et à l’ironie froide. Deux jeunes et brillants musiciens, parrainés par l’ensemble Ictus, défendront la « romance en cendres » d’Hölliger, qui convoque le spectre de Robert Schumann tout comme Schumann, dans Carnaval, convoquait un vertigineux théâtre de semblants.
Heinz Holliger
Romancendre (2003) pour violoncelle et piano
Robert Schumann
Carnaval op. 9 (1835)
Florestan (Passionato) | Coquette (Vivo) | Réplique (L’istesso tempo)
Magnus Lindberg
Konzertstück (2006) violoncelle et piano
Avec
le duo Aton et Armide
Benjamin Glorieux violoncelle
Sara Picavet piano
(Jeunes musiciens du Master après Master co-organisé par l’ensemble Ictus)