Au début du XVIe siècle, suivant les évolutions des cornemuses, chalemies et autres binious, hautbois et musettes de cour vont devenir des instruments en vogue. Auteur de nombreux opéras-comiques, Philidor met en musique une mascarade au titre cocasse, le Mariage de la grosse Cathos. Boismortier, fraîchement monté à Paris, y trouve les accents rustiques de ses Danses de village qui lui assureront une notoriété certaine. Michel Corrette satisfait lui aussi à ce goût en intégrant vielle à roue et musette au gré des 25 concertos comiques qu’il compose entre 1732 et 1755, et dont les titres restent évocateurs. Cette Servante au bon tabac, qui reprend une comptine à la popularité non démentie…est encore chantée aujourd’hui, bien après la disparition des tabatières.
Sur une idée originale d’Elisabeth Geiger et de Vincent Robin
François-André Danican Philidor (1652-1730)
Extraits de Vieux airs et du Mariage de la grosse Cathos
Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755)
1er Ballet de village op. 52
Michel Corrette (1707-1795)
concerto comique La Servante au bon tabac
André Campra, Jean-Philippe Rameau (1683-1764), Jean-François Dandrieu (1682-1738), etc :
Musettes et autres danses
Avec
Le Concert d’Astrée
Sébastien Marq flûte à bec
Vincent Robin musette
Patrick Beaugiraud, Yann Miriel hautbois
Philippe Miqueu basson
Yukihiro Koike, Christophe Robert violons
Isabelle Saint-Yves viole de gambe
Sylvain Fabre percussions
Romain Falik théorbe
Elisabeth Geiger clavecin et direction