opéra de lille

Cela fera bientôt 40 ans que les frères et sœur Hagen jouent ensemble en quatuor, et qu’ils poursuivent une carrière d’exception : les prix les plus convoités, 45 enregistrements avec la Deutsche Grammophon, des collaborations avec Maurizio Pollini, ou Krystian Zimerman…
Plus qu’assez pour faire d’eux une institution de la musique de chambre. Et si l’aînée de la fratrie a été remplacée par Rainer Schmidt au second violon, une même idée musicale, aussi riche que rigoureuse, continue de présider à la cohésion sans faille de l’ensemble de Salzbourg.
Pour ce concert, on les retrouvera dans deux des titanesques derniers quatuors de Beethoven. « J’y découvre toujours de nouvelles choses, s’enthousiasme l’altiste Veronika Hagen. Je pourrais jouer Beethoven toute ma vie. Et si on m’interdisait de jouer tous les autres compositeurs, je ne me plaindrais pas.» Dans ces œuvres ultimes s’épanouissent les intuitions les plus fulgurantes, avec notamment les tonnerres visionnaires de l’inépuisable Grande Fugue qui conclut l’opus 130. « Il sait tout, écrivait Schubert, mais nous ne pouvons pas tout comprendre encore, et il coulera beaucoup d’eau dans le Danube avant que tout ce que cet homme a créé soit compris.»

Avec le soutien du Crédit du Nord, mécène associé à la saison

Disponible dans l’Abo Liberté

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