opéra de lille

Le fil narratif de cette comédie-féérie suit l’itinéraire de quatre jeunes gens en peine d’amour, en quête l’un de l’autre et à la recherche d’eux-mêmes dans l’ambiance enchantée de la forêt d’Oberon et de Titania, roi et reine des fées.

Henry Purcell est à la musique anglaise ce que Shakespeare est au théâtre. Le compositeur a d’ailleurs beaucoup puisé dans la production littéraire de son compatriote à la faveur des innombrables musiques qu’il a écrites pour le théâtre. Fairy Queen est ainsi une adaptation mise au goût du jour du Songe d’une nuit d’été. Les représentations de l’époque s’apparentaient à une série de tableaux constitués d’airs, de danses, d’interludes instrumentaux et de masques destinés à s’insérer entre des séquences de textes. Le fil narratif de cette comédie-féérie suit l’itinéraire de quatre jeunes gens en peine d’amour, en quête l’un de l’autre et à la recherche d’eux-mêmes dans l’ambiance enchantée de la forêt d’Oberon et de Titania, roi et reine des fées. Egarés par le désir et la passion, ils sont alors à la merci des tours de Puck, le valet d’Oberon.

Pour assembler ce captivant puzzle musico-théâtral, la Clef des Chants (Association régionale de décentralisation lyrique) et l’Opéra de Lille ont uni leur savoir-faire. Cette nouvelle production est ainsi présentée à Lille et dans la région avec les jeunes solistes de l’ensemble vocal et instrumental du Concert d’Astrée, sous la direction d’Emmanuelle Haïm dont la résidence à l’Opéra s’accompagne d’une forte inscription sur le territoire régional. La réalisation scénique du spectacle est assurée par l’artiste flamand Wouter Van Looy dont l’esthétique procède par imbrication d’impressions visuelles évanescentes. Les personnages allégoriques et féériques qui peuplent le récit seront figurés avec des costumes-décors, des masques-sculptures et des prothèses-animales d’une joyeuse étrangeté.