Prima la musica… Peut-être faut-il d’abord rappeler l’importance de la musique pour Josef Nadj : le rôle qu’elle a joué dans sa formation, la place déterminante qu’il lui a toujours accordée dans son œuvre scénique, les compagnonnages au long cours qu’il a initiés avec des musiciens exceptionnels issus des musiques traditionnelles, du jazz et des musiques improvisées. Sa rencontre avec Akosh Szelevényi, musicien originaire comme lui de la Voïvodine région déchirée de l’ex-Yougoslavie, s’est faite en plusieurs temps.
Cette nouvelle création en est le point d’orgue : « Je ne veux pas, dit Nadj, que la musique s’aligne mais qu’elle participe d’emblée à la matière de l’événement. » Il s’agit pour le chorégraphe de réunir de bout en bout, dans un même espace de travail et de création, la musique et la danse, les musiciens et les danseurs. Elaborer la chorégraphie dans et avec la présence physique constante des musiciens et de leurs instruments. Et réciproquement, inscrire dans la recherche même du tissu sonore, la présence active des corps des danseurs.
Josef Nadj chorégraphie et scénographie
Akosh Szelevényi composition musicale
Olivier Berthel, Julien Fleureau, Jacqueline Bosson décor
Thierry Thibaudeau conception vidéo
Rémi Nicolas conception des lumières
Avec
Ivan Fatjo, Peter Gemza, Cécile Loyer, Josef Nadj danseurs
Robert Benko, Eric Brochard, Gildas Etevenard, Akosh Szlevényi musiciens
Production centre chorégraphique d’Orléans
En coproduction avec le Théâtre de la Ville Paris, la Filature de Mulhouse et l’Opéra de Lille
Avec le parrainage de Crédit du Nord
Avec le soutien du Carré Saint-Vincent – Scène nationale d’Orléans