opéra de lille

Non, nous ne tenterons pas de compiler les compliments reçus par la jeune mezzo-soprano anglo-française Anna Stephany – « alliance parfaite entre clarté, puissance et générosité » selon le New York Times. De peur d’en oublier, nous ne nous risquerons pas non plus à faire la liste de ses récompenses (Prix Kathleen Ferrier, médaille d’or du Guildhall, lauréate HSBC), ou de ses prises de rôles victorieuses (Cherubin, Dorabella, ou Serse, repris au disque sous une pluie d’éloges). Tout juste mentionnerons-nous un triomphe au Bolchoï de Moscou en 2011 dans l’Octavian du Chevalier à la rose, repris à l’Opéra Royal de Stockholm et à Covent Garden… Mais nous tairons Rosine dans Le Barbier de Séville au Théâtre du Châtelet, Annio dans la Clémence de Titus à Aix-en-Provence, et pas un mot non plus sur le rôle-titre dans Médée de Charpentier au Chicago Opera Theatre ou sur O’King de Berio pour les Proms de la BBC. Non, n’entrons pas dans le détail. Annonçons seulement qu’avec au piano Sholto Kynoch, directeur-fondateur du Oxford Lieder Festival (manifestation récemment distinguée par la Royal Philharmonic Society) et habitué de Wigmore Hall, la mezzo-soprano sera en récital au mois de mai à l’Opéra de Lille. Cela devrait suffire.