Il vient de fêter cette année ses 18 ans… et pourtant, le Quatuor Ébène est depuis longtemps un ensemble majeur dans le paysage du quatuor. Enthousiastes, éclectiques, volontiers intrépides, les quatre musiciens ont su allier la – proverbiale – fougue de la jeunesse à une approche aussi fraîche que respectueuse des traditions. Volant de victoires en victoires dans de grands concours internationaux et de prix en prix, récoltant pour leurs enregistrements une moisson de récompenses convoitées (« Recording of the Year » du magazine Gramophone, BBC Recording of the Month, « Choc de l’année Classica »…). Faisant escale à l’Opéra de Lille lors d’une tournée qui les mènera du Carnegie Hall de New York au Verbier Festival, ils aborderont quelques pages éternelles du répertoire.
Le tout premier quatuor à cordes de Brahms – coup d’essai et coup de maître, dira-t-on, mais l’essai prit le temps de sa perfection : le compositeur a vraisemblablement détruit ses vingt précédentes tentatives et mis huit ans à en achever la partition. Déchaîné, emporté, infatigable, Beethoven, lui, compose ses sublimes quatuors par salves, en quelques mois seulement. On retrouvera ici deux joyaux de cette littérature splendide, issus de deux périodes différentes… et également géniales.
Avec
Quatuor Ébène
Pierre Colombet violon
Gabriel Le Magadure violon
Marie Chilemme alto
Raphaël Merlin violoncelle