Il n’est que d’entendre les quatuors avec flûte pour démentir cette rumeur persistante qui affirme que Mozart avait une aversion pour cet instrument. La flûte y passe par toutes les couleurs et les humeurs, bondissante et légère, badine à l’occasion, babillante et bavarde, et les cordes ne sont pas en reste. Elle y est également émouvante et touchante dans les mouvements lents ; celui du quatuor K 285 en particulier, quasiment d’un souffle, manifeste une vocalité toute mozartienne qui, comme toujours, frappe en plein cœur. Joli bouquet composé que nous proposent là les musiciens d’Astrée !
Avec
Jocelyn Daubigney direction artistique et flûte
Yuki Koike violon
Michel Renard alto
Felix Knecht violoncelle