Tout sauf un récital ! Après La Belle Hélène d’Offenbach ou La Voix humaine de Poulenc, cette nouvelle collaboration entre Felicity Lott et le metteur en scène Laurent Pelly dynamite joyeusement les codes du concert classique, en nous proposant une sorte d’ovni lyrique, à mi-chemin entre revue de cabaret et one-woman show.
Accessoires incongrus, positions acrobatiques, invités surprises, chic inimitable, celle qui fut une inoubliable Grande Duchesse de Gerosltein mène tambour battant ce tour de chant où Offenbach croise Benabar, Mireille, ou les américains Stephen Sondheim et Richard Rodgers.
Airs d’opéras, comédies musicales, Lieder, chansons, tout y passe. De la jeune première éconduite à la vieille fille acariâtre, la plus francophile des chanteuses britanniques nous parle d’amour sous toutes ses formes, pour un grand numéro d’actrice qui sait faire rimer l’élégance la plus raffinée avec la fantaisie la plus débridée. Avec une telle compagnie, nul doute que ces amours-là feront couler bien des larmes… de rire.
Laurent Pelly mise en scène
Paul Boggio lumières
Avec
Dame Felicity Lott soprano
Jason Carr piano
Olivier Sferlazza acteur-danseur
Quatuor Leonis
Guillaume Antonini, Sébastien Richaud violons
Alphonse Dervieux alto
Julien Decoin violoncelle
Production TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Théâtre de La Monnaie (Bruxelles)
Avec le parrainage du Crédit du Nord